Charte

Présentation de l’ASCLG et de ses arguments :

L’Association de sauvegarde des coteaux et Landes de Gascogne (ASCLG) créée en 2009 a pour but de sauvegarder l’environnement naturel culturel et économique des communes des coteaux et landes de Gascogne. A ce titre, elle s’oppose notamment depuis sa création à l’implantation  de la ligne LGV sur ce territoire , mène toutes les actions et  s’associe à tous les acteurs qui suivent le même but.

Notre slogan : Oui au train sur les voies existantes non à la LGV

1. Nos trois vigilances : notre environnement, notre mobilité, notre développement économique

Environnement : nous vivons dans un environnement rural où il fait bon vivre et qui est une ressource économique importante, et non dans un désert

Mobilité : nous souhaitons une mobilité de ville à ville sur moins de 100 kms et nous subissons un déficit des transports en commun qui nous oblige à utiliser de plus en plus la voiture 

Développement économique : notre économie locale a besoin de se maintenir et de se développer en continuant de générer de nombreux services de proximité qui sont actuellement en régression

2. Les trois promesses du projet LGV Toulouse Bordeaux

Environnement : ce projet est une alternative à l’avion qui permet de protéger l’environnement

Mobilité : Ce projet permet un déplacement très rapide à Bordeaux et Paris avec une grande facilité d’accès

Développement économique : Ce projet favorise le développement économique autour des gares à grande vitesse

3. les trois raisons de refuser et combattre ce projet

Environnement : il détruit 4800 ha de forêt, de zones agricoles et viticoles et près de 7700 si on ajoute le projet Bayonne Bordeaux alors que le projet initial devait passer par la voie naturelle fleuve- autoroute comme le trajet Bordeaux Paris sans destruction de l’environnement.

Mobilité : il ne peut gagner du temps que sur des trajets de plus de 300 kms ce qui ne lui permettra pas de s’arrêter dans le département. Il s’éloigne des centres-villes en créant des gares excentrées qui augmentent le temps d’accès pour les usagers. Il investit pour les longs trajets en laissant se délabrer les réseaux du quotidien utilisés par 95% des usagers. Les 5% qui restent sont souvent des cadres qui allaient à Paris et qui y vont moins souvent depuis la crise sanitaire qui a vu se développer le télétravail et les visioconférences. Le report modal actuel le plus utilisé en alternative à l’avion c’est donc le réseau internet.

Développement économique : Il coûte une fortune (au minimum 14 milliards) pour gagner seulement 26 minutes pour 5% des usagers et les gares excentrées (baptisées gares à betteraves dans le nord ou gares à maïs dans le sud) n’ont pas généré de développement économique significatif. Imaginez ce qu’on peut faire avec les 7 milliards minimum de différence. N’oublions pas que la crise sanitaire a provoqué le retour à la campagne et fait grimper l’immobilier dans les zones rurales.

4. les trois alternatives à ce projet validées par l’étude Claraco dès 2011

Environnement : Ce projet sauvegarde 4800 à 7700 ha de forêt et de zones agricoles et viticoles

Mobilité : Il aménage les voies existantes pour gagner 15 minutes entre Toulouse et Bordeaux et offrir des trains du quotidien plus fréquents de centre-ville à centre-ville sur toutes les distances, en supprimant de nombreux passages à niveaux source de danger sur les 126 existants. Il réalise ainsi l’objectif initial de rapidité entre Toulouse et Bordeaux avec un écart de 10 minutes seulement.

Développement économique : Il réalise le tout pour un coût de 4 milliards, soit dix milliards d’économie qui pourraient être mobilisés, tout ou partie, pour le développement économique local et les services de proximité.

5. en conclusion

Le mythe du train qui apporte le progrès face aux indiens impactés qui défendent leurs hectares de prairie est largement dépassé voire « ringard ». Il s’agit plutôt d’un projet obsolète et dépensier face auquel des citoyens responsables présentent un projet réaliste, moderne, ambitieux et économe des deniers publics.

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